Fonctionnement du Blog

Ce blog est mis à votre disposition pour trouver des informations, poser des questions et surtout pour que chacun puisse s'exprimer, faire partager son expérience et enrichir le blog par son savoir.
N'hésitez donc pas à répondre aux questions posées sur le forum et à poster un commentaire.
Merci de votre participation.

Simulateur gratuit des charges et impôts à payer pour auto-entrepreneur

Activité :
Option Impôt :
Chiffre d'affaire réalisé
Charges sociales à payer :
Impôt libératoire à payer :
Total à Payer :

Forum interactif : Cliquer sur le - ou le + devant "Forum interactif" pour réduire ou agrandir.

mardi 21 décembre 2010

Le travailleur indépendant sous régime de l'auto-entrepreneur obligé de déclarer ses revenus à l'URSSAF

A compter du 01/01/2011, le travailleur indépendant sous régime de l'auto-entrepreneur sera obligé de déclarer ses revenus à l'URSSAF.

LOI n° 2010-1594 du 20 décembre 2010 de financement de la sécurité sociale pour 2011

Article 117


I. ― L'article L. 133-6-8-1 du même code est ainsi rédigé :

« Art. L. 133-6-8-1. - Le travailleur indépendant qui a opté pour le régime prévu à l'article L. 133-6-8 déclare chaque mois, ou au maximum chaque trimestre, son chiffre d'affaires ou de recettes, y compris lorsque leur montant est nul. Les modalités d'application des dispositions prévues aux chapitres III et IV du titre IV du livre II, et notamment les majorations et pénalités applicables en cas de défaut ou de retard de déclaration, sont déterminées par décret en Conseil d'Etat.

« Lorsqu'il déclare un montant de chiffres d'affaires ou de recettes nul pendant une période de vingt-quatre mois civils ou de huit trimestres civils consécutifs, le travailleur indépendant perd le bénéfice du régime. »

II. ― Le I est applicable à compter du 1er janvier 2011.

Nouveaux plafonds pour 2011

S'il n'y a pas de modificatifs par rapport au projet de loi de finances pour 2011, les plafonds de chiffre d’affaires seront de :
- 81 500 € pour les ventes de marchandises, contre 80 300 € en 2010
- 32 600 € pour les prestations de services, contre 32 100 € en 2010.

vendredi 18 juin 2010

Date de départ en retraite après la nouvelle Loi de 2010

Entrez votre date de naissance : / /
Date de départ minimale à la retraite (si vous avez acquis suffisamment de trimestres) :
Date de départ maximale (si vous n'avez pas acquis suffisamment de trimestres) :
Attention, pour ne pas perdre votre dernier trimestre de cotisations il faut partir au 31/03 ou 30/06 ou 30/09 ou 31/12.

jeudi 13 mai 2010

Nouveautés 2010

Changements pour 2010

Chiffres d'affaires à ne pas dépasser :
32 100€ pour les prestations de service et les professions libérales (au lieu de 32 000)
80 300€ pour les activités de vente (au lieu de 80 000)

La tolérance annuelle de 2 000 euros ou 8 000 euros permet cependant repousser le changement de statut au 01/01 de l'année suivante si l'auto entrepreneur réalise moins de 34 100 ou 88 300 euros

Depuis le 01/04/2010, les Auto-Entrepreneurs créant une activité artisanale sont obligés de s’immatriculer au Répertoire des métiers. Ils restent toutefois dispensés du paiement des frais d’immatriculation, ainsi que du stage de préparation à l’installation, auquel sont soumis les artisans « classiques ».

Le délai pendant lequel l’Auto-Entrepreneur peut bénéficier du régime micro-social sans réaliser de chiffre d’affaires a été porté à 36 mois au lieu de 12 auparavant (Loi n°2009-1646 du 24 décembre 2009, article 71).

François Fillon a arbitré pour lever la règle du prorata temporis pour les autoentrepreneurs de manière pérenne : Vote au parlement annoncé, à suivre.

De nombreux entrepreneurs se sont retouvés piégés par la règle du prorata-temporis lors de leur première année d'activité ou de leur dernière année.

En effet le plafond n'était pas calculé annuellement ( 80 300 ou 32 100 euros en 2010) mais en fonction du temps passé entre la création de l'auto-entreprise et le 31/12.

Comme l'indique le titre de ce message, le Premier Ministre a tranché pour supprimer cette règle du prorata-temporis. Un vote au parlement devrait légaliser cette décision. A suivre donc.....

CECI AURA UN IMPACT TRES IMPORTANT POUR LA PREMIERE ET LA DERNIERE ANNEE D'ACTIVITE.

Exemple, un auto-entrepreneneur qui aurait créé son entrepise de prestations de services le 01/07/2010 et qui aurait réalisé 20 000 euros au cours du 2° semestre 2010 aurait dépassé le plafond autorisé : 32 100 *6/12 = 16 050

Après le vote au parlement seul le plafond annuel comptera et ceci sans tenir compte du nombre de mois effectués pour réaliser le Chiffre d'Affaires.

Moralité, si vous pensez réaliser un C.A. important dès le premier mois et que vous pensez être proche de la limite annuelle pour la première année, il vaut mieux ne pas commencer le 01 janvier.

Idem pour la sortie vers le haut, n'hésitez pas à changer de statut dès que votre C.A. est proche d'atteindre la limite, car en l'état ectuel, rien ne vous empèche de réaliser 32 000 euros en janvier, tout en conservant les avantages du statut d'entrepreneur pour ces 32 000 euros, et de changer de statut au 01 février...

Source les Echos

mardi 14 juillet 2009

Maintien des allocations chômage pour les auto-entrepreneurs?

Si un chômeur créé une auto-entreprise, s'il ne travaille pas plus de 110 heures par mois, s'il ne perçoit pas plus de 70% de son ancien salaire brut de référence, et s'il ne bénéficie pas du dispositif ACCRE, il peut continuer à percevoir une partie de ses allocations chômage : ====> ici

La question qui se pose souvent est : Combien le pôle emploi va-t-il déduire en fonction de mon chiffre d'affaires d'auto-entrepreneur?

Pour comprendre le principe, il faut déjà lire l'arrêté du 30/03/2008 : ====> ici
Puis l'article 50 du Code général des Impôts : ====> ici

Le pôle emploi effectue donc un abattement de :
- 71 % pour ceux qui peuvent réaliser 80 000 euros de C.A. par an
- 50 % ceux qui ont droit à 32 000 euros par an.
- 32% pour les libéraux
Ces abattements ne peuvent être inférieurs à 305 euros par mois.

Exemple : Si votre ancien salaire brut mensuel de référence était de 3 248 euros bruts et que vous aviez droit à une allocation mensuelle de 1 707 euros. Vous avez réalisé un chiffre d'affaires de 2 000 euros au cours du mois, au titre de prestations de services ouvrant droit à l'abattement de 50%.

Le pôle emploi vérifiera que votre C.A. ne dépasse pas 70% de votre ancien salaire : 3 248 x 70% = 2 274 euros.

Puisque 2000 euros de C.A. ne dépassent pas 2 274 euros, le pôle emploi vous versera donc : 1707 - (2000 x 0.50) = 707 euros le mois suivant.

Et si mon activité d'auto-entrepreneur échoue ?

Voilà le principal "piège" de l'auto-entrepreneur. Comme vous ne cotisez pas à l'assurance chômage, en cas d'échec vous n'aurez aucun droit auprès du pôle emploi, sauf à retrouver une partie de vos droits restants au titre d'une ancienne activité salariée.

En résumé :
- Si vous avez moins de 50 ans, après 28 mois d'activité d'auto-entrepreneur, si vous arrêtez, vous n'aurez rien du pôle emploi.
- Si vous avez plus de 50 ans, après 36 mois d'activité... même punition.

En effet, pour être indemnisé par le pôle emploi, voici le texte :
Article R5422-1
Modifié par Décret n°2009-339 du 27 mars 2009 - art. 1 : La durée pendant laquelle l'allocation d'assurance est accordée ne peut être inférieure à la durée d'activité du salarié au cours des vingt-huit mois précédant la fin du dernier contrat de travail dans la limite de sept cent trente jours ou, pour les salariés âgés de cinquante ans ou plus, à la durée d'activité au cours des trente-six mois précédant la fin de ce contrat dans la limite de mille quatre-vingt-quinze jours. Cette durée ne peut être inférieure à cent vingt-deux jours.


Il ne faut donc pas négliger de cotiser à une assurance chômage réservée aux "chefs d'entreprise". Voici une liste non limitative d'organismes :

GSC ====> ici
APPI ====> ici
APRIL====> ici
CAMEIC ====> ici

Numéro de téléphone pour le futur auto-entrepreneur

Depuis le 20 janvier 2009, toute personne souhaitant bénéficier du statut d’auto-entrepreneur peut appeler un numéro Azur, le 08 11 90 00 99.

Ce numéro est accessible en France Métropolitaine et depuis les Dom-Tom tous les jours de 9 h à 21 h, à l’exception du dimanche.

Auto-entrepreneur : Attention aux arnaques

Attention aux arnaques à l'annuaire professionnel
Europe1 - ‎12 juil. 2009‎
Une arnaque à l'annuaire professionnel reprend de la vigueur depuis la création du statut d'auto entrepreneur. Depuis que Guillaume est auto entrepreneur, ...

dimanche 12 juillet 2009

Offre spéciale GED pour auto entrepreneur

Rapidement l’auto-entrepreneur risque de se faire déborder par la paperasserie à la Française.

La solution d’avenir est la Gestion Electronique de Documents (GED). Plus de papier à classer, à trier, à rechercher. Tout est accessible d’un simple clic.

La société NOVALEX propose une offre spéciale «auto-entrepreneur» à 99 euros : ====> ici

Vous pouvez tester «gratuitement» le principe de ce logiciel en téléchargeant la version «privée» : =====> ici

Naturellement n’utilisez pas la version privée gratuite pour votre activité d’auto-entrepreneur.

Formulaire officiel de déclaration pour devenir auto-entrepreneur

Le formulaire officiel pour déclarer le début d'activité d'auto-entrepreneur est : =====> ici

Les offres bancaires pour les auto-entrepreneurs.


Attention : rien ne vous oblige à ouvrir un compte "professionnel" même si vous êtes auto-entrepreneur.
Il est cependant fortement conseillé d'effectuer les opérations liées à votre activité d'auto-entrepreneur sur un compte différent de votre compte personnel, en ouvrant un deuxième compte "particulier".

Si vous souhaitez néanmoins ouvrir un compte "professionnel", comparez les offres des banques, car les frais peuvent être exorbitants.

Voilà ce que propose pour 6 euros par mois la Caisse d'épargne :=====> ici
- Votre compte courant vous rapporte,
- Vous gérez vos comptes à distance,
- Vous ne payez pas de frais de tenue de compte,
- Vous ne payez pas de commission de mouvement,
- Vos moyens de paiement sont assurés,
- Vous êtes accompagné à titre professionnel et particulier par le même conseiller.

La suite bureautique gratuite pour tous : OpenOffice

OpenOffice.org 3.0 est une suite bureautique riche en fonctionnalités et multiplateforme. L'interface utilisateur et les fonctionnalités sont assez similaires aux autres produits du marché comme Microsoft Office ou Lotus SmartSuite, mais au contraire de ces produits commerciaux, OpenOffice.org est complètement gratuit et libre.

Pour une information complète en Français c'est : ====> ici

Pour télécharger la suite bureautique complète en langue française, c'est : ====> ici

Logiciel comptable gratuit pour les auto-entrepreneurs


Même si l'auto-entrepreneur n'est obligé qu'à tenir un simple "livre chronologique des recettes" ainsi qu'un "registre des achats", et à établir des factures, il lui sera certainement très utile de pouvoir connaître un jour ses prix de revients, ses résultats, ses marges, etc.


CIEL a donc "innové" en proposant un logiciel entièrement gratuit pour les auto-entrepreneurs.


N'hésitez donc pas à le télécharger: ====> ici

samedi 11 juillet 2009

Trimestres de retraite pour les auto-entrepreneurs

Le Chiffre d'affaire minimum à réaliser en 2009 par un auto-entrepreneur pour valider les 4 trimestres de cotisation pour sa retraite est fonction de l'activité exercée.

Pour les professions libérales, il faut réaliser au minimum 10 560 euros au cours de l'année 2009.
Pour les activités d'achat, vente, restauration, hôtellerie, il faut réaliser 24 024 euros.
Pour toutes les autres activités de services, il faut réaliser 13 936 euros.

Si ces montants ne sont pas atteints, le nombre de trimestres validés sera égal au Chiffre d'affaire réalisé divisé par le montant minimal annuel a réaliser et multiplié par 4.

Exemple : 2 500 euros de Chiffre d'affaire annuel réalisé en activité "libérale". Le nombre de trimestres validés sera de 2 500 / 10 560 x 4 = 0,94 ..... donc zéro trimestre, mais en présence d'une année civile complète, vous bénéficierez au minimum d'un trimestre quel que soit le montant de votre chiffre d'affaires, et même si celui-ci est nul.

Si les montants minimums sont atteints ou dépassés, le nombre de trimestres validés ne peux pas dépasser 4 par année.

vendredi 10 juillet 2009

Guide complet sur le statut de l'auto-entrepreneur

La revue fiduciaire vient de publier un guide très complet et.... une information sur leur site semblait laisser penser que ce guide serait accessible gratuitement : "La rédaction du Groupe Revue Fiduciaire mettra gracieusement ce dossier à jour en fonction de l'actualité et des cas pratiques qu'elle aura à connaître"

Essayez de consulter ce guide, même si pour le moment, on ne peut accéder qu'aux titres. Il semble en effet qu'en cliquant sur les liens de ce dossier on arrive systhématiquement sur la page de connexion "réservé aux abonnés" :

- le dossier complet "Création d'entreprise Hors série 2008-6 - Février 2009" : ====> ici

- ou simplement la partie sur le "statut de l'auto-entrepreneur" : ====> ici

Bonne lecture des titres ... en attendant des informations complémentaires de la Revue Fiduciaire.

jeudi 9 juillet 2009

La Loi à l'origine de l'auto entrepreneur

Nul n'étant censé ignorer la Loi, Il vaut mieux, avant de se lancer dans l'aventure d'auto-entrepreneur lire la Loi : ====> ici

25 juin 2009 - Intervention d'Hervé Novelli - Journée des présidents d'UPA territorial

Extrait concernant les autoentrepreneurs. Pour le texte complet voir : ici

3. Le régime de l’auto-entrepreneur
Je poursuis maintenant mon intervention par ce que je sais être un sujet sensible parmi vous : le régime de l’auto-entrepreneur créé par la loi de modernisation de l’économie, longuement évoqué à l’instant par Pierre Martin.

Je connais les interrogations et les inquiétudes du monde de l’artisanat. Nous en avons beaucoup parlé ces derniers mois avec Pierre Martin, et au sein du groupe de travail que j’ai installé notamment avec l’UPA pour, justement, tenter de mesurer ensemble l’impact réel de ce nouveau régime sur les entreprises artisanales. Ce groupe de travail s’est réuni trois fois depuis début mai, dans une ambiance franche et je crois constructive.

Qu’est-ce que nous avons pu constater au cours de ces travaux ?

Nous avons tout d’abord constaté qu’il fallait relativiser plusieurs des craintes qui se sont exprimées ces derniers mois. L’auto-entrepreneur certes ne facture pas de TVA comme d’ailleurs le micro-entrepreneur, mais il ne peut pas non plus en déduire. Le caractère forfaitaire des taux qui sont appliqués à son chiffre d’affaires ne lui est pas toujours favorable et, si l’on compare avec d’autres régimes d’entreprise, le réel simplifié par exemple, on voit bien que le régime de l’auto entrepreneur est parfois avantageux, et parfois non, en fonction des charges réelles de l’entrepreneur. En réalité, son attrait principal réside dans la forte simplicité du dispositif et non dans les conditions plus avantageuses qui en résulteraient.

Nous avons aussi constaté l’engouement pour ce nouveau régime, qui a conduit à une hausse de créations d’entreprises dans le secteur des activités artisanales de près de 30 % pour les quatre premiers mois de l’année 2009, si l’on inclut dans le calcul toutes les formes de d’entreprises, immatriculées ou non. C’est très encourageant ! Comme l’a indiqué le président de la République le 14 mai dernier, ce régime représente une chance pour nombre de nos concitoyens qui, sinon, n’auraient pas osé faire le geste de créer leur propre activité.

Il est toutefois indubitable que nous avons également constaté une baisse significative des nouvelles immatriculations au répertoire des métiers depuis le début de l’année. Ce phénomène n’est pas contestable, et il est lié au déploiement du régime de l‘auto-entrepreneur.

Je vous le dis aujourd’hui, j’ai entendu le message des représentants de l’artisanat. Le régime de l’auto-entrepreneur a suscité un réel espoir parmi les créateurs d’entreprise. Mais pour qu’il puisse perdurer, ce régime doit être accepté par tous. Je suis le ministre des artisans, et je veux que les réformes que je mets en place soient comprises et soutenues par les artisans, car c’est la condition de leur efficacité dans la durée.

En écoutant vos représentants, et tout particulièrement Pierre Martin, je suis donc parvenu à la conclusion que le régime de l’auto-entrepreneur devait être ajusté dans le domaine des activités artisanales sur deux points : sur la question de la qualification professionnelle et sur la question de l’accompagnement de ces nouveaux créateurs d’entreprise par les chambres de métiers, via leur immatriculation.

3.1. L’ajustement doit d’abord porter sur les qualifications professionnelles

Comme vous le savez, Anne de Blignieres, présidente de l’Institut supérieur des métiers, m’a remis le 10 juin dernier un rapport sur l’évolution des qualifications professionnelles liées aux métiers de l’artisanat, suite à un groupe de travail qui s’est réuni pendant plusieurs mois, avec des représentants de l’artisanat. Ce rapport montre bien que les auto-entrepreneurs font partie de ces « nouveaux entrants » qu’il importe de mieux connaître pour définir leurs besoins en formations, car ils sont, ne l’oublions pas, soumis aux mêmes exigences de qualification professionnelle que tous ceux qui exercent dans leur secteur. Anne de Blignieres estime à juste titre qu’il convient de réfléchir à une diversification des parcours d’accès aux qualifications, afin de renforcer leur professionnalisation.

Disons les choses clairement : ce rapport montre également qu’il y a une forme d’incohérence dans la règlementation actuelle en matière de qualification professionnelle. Depuis la loi dite Raffarin de 1996, la majorité de vos professions sont soumises à qualification professionnelle, mais il n’est à aucun moment demandé au créateur d’entreprise d’attester qu’il possède ces qualifications professionnelles avant de démarrer. Cette incohérence, soulignée tout à l’heure par Pierre Martin, est pour beaucoup dans les débats qui ont eu lieu sur le régime de l’auto-entrepreneur.

Je partage globalement l’analyse du rapport d’Anne de Blignieres, et c’est pourquoi, je souhaite donner suite aux propositions du groupe de travail auto-entrepreneur et artisanat, qui reprennent une demande de longue date de l’UPA. Avant toute création d’entreprise dans le domaine artisanal soumise à qualification professionnelle, le créateur attestera donc de sa qualification, en indiquant préalablement, le cas échéant par voie dématérialisée, comment il remplit les critères de qualification professionnelle : par la détention d’un diplôme, ou le cas échéant trois d’expérience professionnelle ou une validation des acquis de l’expérience. Cette règle de déclaration préalable des qualifications professionnelles avant la création d’entreprise s’appliquerait bien sûr à tous, auto-entrepreneurs comme artisans de droit commun. Cette mesure responsabiliserait le créateur et donnerait aux centres de formalité des entreprises une nouvelle responsabilité.

3.2. J’ai également entendu la demande de l’Union professionnelle artisanale concernant l’accompagnement des auto-entrepreneurs par les chambres de métiers, via leur immatriculation.

Les auto-entrepreneurs qui ont une activité artisanale à titre principal seront tenus de s’inscrire au répertoire des métiers, et ce dès leur inscription comme auto-entrepreneurs. Je sais que c’est aussi une des clés pour que les auto-entrepreneurs soient vraiment considérés comme participant à la communauté artisanale. C’est votre souhait, c’est donc le mien. C’est le gage qu’ils seront accompagnés, par les dispositifs que vous avez mis en place toutes ces dernières années.

Pour ne pas renchérir le coût de la création, et comme l’avait proposé l’année dernière l’Assemblée permanente des chambres des métiers, cette immatriculation sera gratuite et sans taxe pendant les trois premières années à compter de leur création d’activité, et ne nécessitera pas de formalité additionnelle. Les auto-entrepreneurs qui veulent mener à bien un véritable projet d’entreprise bénéficieront ainsi de l’aide des chambres de métiers, qui pourront de leur côté mieux appréhender cette population et l’apport nouveau qu’elle constitue au secteur des métiers.

Le cas des petites activités accessoires, de salariés, retraités ou étudiants me paraît en revanche pouvoir être traité de façon spécifique : le régime de l’auto-entrepreneur offre surtout pour eux l’occasion de se procurer des ressources d’appoint, et je ne suis pas persuadé qu’ils doivent être tenu au même régime d’immatriculation que les entrepreneurs à temps plein. Nous prendrons le temps de préciser les règles qui leur seront applicables.

3.3. Enfin, disons les choses franchement : je sais que le régime de l‘auto-entrepreneur a entraîné de moindres recettes pour le réseau des chambres de métiers. Ma conviction est que l’État doit à l’avenir assumer une large part du coût d’accompagnement et de formation des auto-entrepreneurs par les chambres de métiers. J’en discuterai dans les prochaines semaines avec Alain Griset et les représentants du réseau des chambres de métiers.

3.4. Ces ajustements du régime de l’auto-entrepreneur concernant les qualifications professionnelles et l’immatriculation sont de niveau législatif. Ce sont des gestes majeurs. Ils seront intégrés, par voie d’amendement gouvernemental, au projet de loi sur les réseaux consulaires qui sera discuté au Parlement dès cet automne, comme je m’y étais engagé.

*

Mesdames et Messieurs les présidents, j’ai entendu les inquiétudes légitimes des représentants de l’artisanat. Pierre Martin m’avait tout à l’heure posé deux questions claires sur le régime de l’auto-entrepreneur, j’y ai répondu clairement. J’ai décidé ces aménagements du régime de l’auto-entrepreneur que je viens d’exposer, car ils vont dans le bon sens, celui de la création d’entreprise mais aussi du renforcement du secteur des métiers.

Je veux être, d’abord et avant tout, au service des entrepreneurs.

Je propose maintenant à Pierre Martin et à Alain Griset de me rejoindre, afin que nous manifestions ensemble notre accord commun sur les principes de la politique en faveur de l’artisanat que je viens de détailler.

Seul le prononcé fait foi

© Copyright ministère de l'Économie, de l'industrie et de l'emploi, 25/06/2009

mercredi 8 juillet 2009

La Fédération des Auto-Entrepreneurs


Vous pouvez aussi choisir la Fédération des Auto-entrepreneurs : ici

Inscription gratuite à l'Union des Auto-Entrepreneurs



En général, pour faire partie des associations ou groupements de chefs d'entreprise (MEDEF, CGPME, etc.), il faut régler une "cotisation" annuelle.

L'union des auto-entrepreneurs a innové en proposant une inscription gratuite. On peut en effet lire sur le site de l'UAE : "L'inscription s'effectue directement et gratuitement en ligne sur le site de l'UAE. ETRE MEMBRE DE L'UAE, C'EST DEFENDRE ET AMELIORER LE REGIME ET BENEFICIER D'UN ACCOMPAGNEMENT POUR DEVELOPPER SON ACTIVITE."

N'hésitez donc pas à vous inscrire ====> ici

Ma liste de blogs